François Bricq
At the end of the 1960s, when he resumed his work as a painter and draftsman, François Bricq became part of the abstract movement at the École de Paris. But he then feels that abstraction leads him to a dead end and prevents him from exploiting the full potential of reality. From 1973 onwards, he therefore turned to a realistic expression. His work is in fact close to hyper-realism and will make an essential contribution to this movement. Indeed, photography always guides his inspiration, and he expresses himself through a perfect technical mastery. But, on the other hand, the choice of themes, the interplay of colour, shadow and light bring an additional dimension to his works: poetic imprints, sometimes also of a certain mystery, which makes them unique compared to American hyper-realism.
In addition, his works can be read at several levels: it can be said of his work that "the more realistic, the more abstract" because his images can be seen as poetic interpretations of the mechanical world or as possibilities to forget oneself in the free pleasure of shapes and colours. But these works also offer a singular vision, rich in meaning of our mechanical civilization and reach the allegorical dimension of beautiful technical objects, myths or mythology, which are planes and cars and the speed they suggest.
À la fin des années 1960, quand il reprend son travail de peintre et dessinateur, François Bricq s’inscrit dans le courant abstrait de l’École de Paris. Mais il éprouve ensuite le sentiment que l’abstraction le mène à une impasse et l’empêche d’exploiter tout le potentiel du réel. Il se tourne donc, à partir de 1973, vers une expression réaliste. Son travail se révèle en fait proche de l'hyperréalisme et apportera une contribution essentielle à ce mouvement. En effet, la photographie guide toujours son inspiration, et il s’exprime à travers une parfaite maîtrise technique. Mais, par ailleurs, le choix des thèmes, le jeu des couleurs, de l’ombre et de la lumière apportent une dimension supplémentaire à ses œuvres : empreintes de poésie, parfois aussi d’un certain mystère, ce qui les singularise par rapport à l’hyperréalisme américain.
En outre, ses réalisations se prêtent à plusieurs niveaux de lecture : on peut dire de son travail que « plus c’est réaliste, plus c’est abstrait » car ses images peuvent être vues comme des interprétations poétiques du monde mécanique ou comme des possibilités de s’oublier dans le plaisir gratuit des formes et des couleurs. Mais ces œuvres proposent aussi une vision singulière, riche de sens de notre civilisation mécanique et atteignent la dimension d’allégorie des beaux objets techniques, mythes ou mythologie, que sont avions et voitures et la vitesse qu’ils suggèrent.